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La rupture du LCA est très fréquent dans notre région des pays de la loire. en savoir plus sur la rupture du LCA
L’auto-rééducation est importante après chirurgie du LCA (ligament croisé antérieur). Elle vient en complément des séances de rééducation.
Elle a comme objectif de se réapproprier plus vite son genou, de retrouver confiance, et de faciliter la récupération d’une marche normale avec une bonne extension du genou.
Après un traumatisme ou une chirurgie du genou (ici LCA), apparaissent un hématome, un oedème et deux mécanismes réflexes musculaires:
Si on ne fait rien, tous ces mécanismes s’entretiennent dans un cercle cicieux avec comme résultante des difficultés à bien tendre le genou (flessum), des douleurs, un oedeme qui s’aggrave et une marche de mauvaise qualité. |
Ainsi le travail en kinésithérapie aura d’abord comme objectif:
L’auto-rééducation est un complément indispensable pour bénéficier d’une rééducation optimale et retoruver notamment une marche parfaite. Les exercices sont résumés dans le film suivant (film réalisé avec l’aide des kinés groupe ISA Team de St Herblain)
La maladie d’Osgood Schlatter est une apophysose de la tubérosité antérieure (TTA) (Une apophysose est une inflammation sur la zone d’attache d’un tendon qui est encore du cartilage de croissance). Elle est fréquente chez les jeunes sportifs autour de 12 ans chez la fille et 14-15 ans chez le garçon. Elle touche 10% au moins des jeunes sportifs. Elle est très fréquente dans Notre région des Pays de la Loire, région la plus sportive de France, avec des activités sportives notamment football basket et tennis qui sont particulièrement sources de cette maladie. en savoir plus sur Osgood
La maladie de Sinding Larsen est l’équivalent de la maladie d’Osgood Schlatter mais sur la pointe de la rotule. Le pic de fréquence est un peu plus jeune, 10-11 ans chez les filles, 12-13 chez le garçon.
La poursuite du sport et la croissance aggravent les douleurs et rendent le traitement plus long et difficile.
Le traitement de ces 2 apophysoses (ou ostéochondroses) du genou est le même et associe:
voici une vidéo rassemblant les exercices à pratiquer et le rythme des séances.
La maladie de Sever fait partie aussi des ostéochondroses de croissance (comme la maladie d’OSGOOD SCHLATTER) qui concerne le talon. Il y a un cartilage de croissance au talon ou s’insère à la fois le tendon d’achille (qui fait suite au muscle du mollet) et l’aponévrose du pied (au niveau de la plante du pied). La croissance du pied et de la cheville est la plus importante autour de 8-10 ans raison pour laquelle c’est à cet âge que cette maladie de croissance est la plus fréquente. En effet le talon et son cartilage de croissance se retrouvent à l’union entre d’un côté par le talon d’achille et de l’autre l’aponévrose plantaire qui vont tirer sur ce noyau de croissance d’autant plus fort que la croissance sera active. Le sport peut faciliter cette maladie mais il est possible de la voir aussi chez des enfants non sportifs. La guérison est la règle. Les douleurs sont mécaniques, c’est à dire qu’elles sont facilitées par l’appui sur le talon au fil de la journée. Il n’y a pas de douleurs la nuit (si c’est le cas il faut réaliser des radios pour être sûr que cela ne soit pas autre chose). Le talon est douloureux à l’examen lorsqu’on appuie dessus et le plus souvent le muscle du mollet (triceps sural) est raide. La guérison est la règle dans cette maladie de croissance et sans séquelle. Il existe parfois des récidives de douleurs pendant la croissance, c’est à dire que cette maladie peut évoluer de manière un peu fluctuante pendant 2 ou 3 ans. |
Le traitement associe:
film auto-rééducation:
Le syndrome rotulien isolé de l’adolescent (encore appelé syndrome fémoro-patellaire) correspond à des douleurs antérieures du genou sans anomalie anatomique sous jacente. Il s’agit d’un problème fonctionnel qui survient au moment de la poussée de croissance des membres inférieurs (soit à partir de 11 ans chez la fille, 13 chez le garçon). Il ne s’agit pas forcément d’une poussée de croissance importante, c’est plus un problème de tolérance musculaire avec des muscles qui ne suivent pas suffisamment la croissance imposée par les os. Ainsi c’est comme s’ils devenaient « trop courts » induisant des tensions sur la rotules directes ou indirectes. Cela concerne surtout (mais pas uniquement) les muscles dits « biarticulaires » c’est à dire ceux qui englobent 2 articulations: quadriceps devant la cuisse, ischiojambiers derrière la cuisse, triceps sural (mollet). Sans travail réguliers d’étirements et de renforcement isométrique (en gardant la longueur du muscle) les douleurs persistent et même s’aggravent dans le temps. En effet les douleurs sont sources de baisse d’activité et donc d’enraidissement supplémentaire, de perte de force et de déséquilibres musculaires.
La raideur est plus ou moins importante sur tel ou tel groupe musculaire en fonction des patients.
Le traitement est basé sur: