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La chirurgie du LCA expose le patients à un certains nombre de complications. Il est difficile, comme pour toute chirurgie de tout énumérer. Il faut considérer qu’il n’y a jamais aucun risque à se faire opérer mais que globalement les risques directement liée à une opération du LCA sont rares.
Le risque d’infection sur cette intervention est rare car le temps opératoire n’est pas très long et le genou est lavé en permanence par l’eau qui circule dans l’articulation pendant l’arthroscopie. Il est estimé à 2% environ. Cette complication est rare MAIS potentiellement grave. Ce risque est bien prévenu par la désinfection préopératoire, une antibithérapie pré opératoire qui respecte le protocole national du CLIN (Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales). Il est important également que le patient prenne bien sa douche pré opératoire avec un savon doux, au plus près de l’interevention, c’est à dire avant d’arriver à la clinique ou à l’hôpital. Il faut également que le patient se rase sur la zone opératoire avec une crème dépilatoire ou une tondeuse 48h avant (pas de rasoir classique ni cire qui produisent des microplaies et favorise les infections).
Elle survient en général dans les 3 semaines qui suivent l’intervention. En cas de fièvre, douleur qui s’intensifie alors que celle ci avait bien diminué les premiers jours, gonflement progressif du genou, cicatrice rouge inflammatoire il faut consulter en urgence de préférence son chirurgien ou au moins son médecin traitant.
L’infection nécessite une prise en charge médico chirurgicale rapide: lavage chirurgical du genou sous arthroscopie, prélèvements pour identifier la bactérie en cause et traitement antibiotique. L’hospitalisation dure quelques jours. Le traitement antibiotique sera conservé 6 à 12 semaines et permettra le plus souvent une guérison de l’infection. Pour autant, cette complication expose au risque de mauvaise intégration de la greffe, c’est à dire qu’il faudra potentiellement refaire à distance une ligamentoplastie du LCA si la greffe ne cicatrise pas bien.
Il est normal d’avoir un hématome dans le genou (hémarthrose) et autour du genou. Ceci est lié au saignement dans et autour du genou de l’os après la réalisation des tunnels et des muscles au niveau du site de prélèvement des tendons de la patte d’oie.
Chez certains patient ce saignement peut être plus important:
– Hémarthrose sous tension: le saignement dans le genou est important et met en tension la capsule (enveloppe) de l’articulation du genou. Les douleurs sont très importantes et une ponction évacuatrice sous anesthésie locale permet de soulager le patient.
– L’hématome autour du genou peut avec l’effet de la pesanteur « tomber » dans le mollet et induire des douleurs pour marcher. L’évolution est naturellement favorable mais les douleurs peuvent durer 2 à 3 semaines. Il est parfois difficile de faire la différence au début avec une phlébite et il ne fat pas hésiter à consulter ou au moins contacter son chirurgien.
Dans ces situations, cela peut retentir sur le délai de la reprise notamment d’activité scolaire ou d’étudiants.
Il s’agit d’une maladie réactionnelle de l’organisme rare de mécanisme encore non totalement élucidé.Il s’agit de troubles de la conduction nerveuse induite par un traumatisme qui peut être psychique ou physique (une opération, une fracture).
Le patient présente des douleurs qui peuvent durer plusieurs mois et qui s’accompagnent de troubles de la circulation sanguine et de problèmes osseux. Le membre touché transpire très facilement et il est chaud.
Le plus souvent la guérison est spontanée en 1 à 2 ans.
Il s’agit de la constitution d’un caillot de sans qui se forme dans une veine du mollet. Le risque est que ce caillot remonte dans la circulation pulmonaire et induise une embolie pulmonaire qui peut avoir des répercussions respiratoires graves.
L’appui étant autorisé et recommandé en post opératoire, il n’est pas mis en place systématiquement de traitement anticoagulant pour les patients jeunes de moins de 20-25 ans qui n’ont pas d’ATCD particulier. Il faut toutefois rester vigilant sur d’éventuels signes évocateurs de phlébite au niveau du mollet: douleur importante au mollet lorsque l’on veut relever le pied et douleur à la palpation d’un mollet qui est dur. Il faut dans ce cas consulter rapidement votre médecin ou chirurgien qui en cas de doute prévoiera rapidement un échodoppler pour faire le diagnostic de phlébite et mettre en place le traitement.
Il peut exister comme séquelles une zone d’insensibilité autour de la cicatrice tibiale. Cette complication est fréquente et très bien tolérée. Elle n’induit aucune gêne fonctionnelle.
La fermeture cutanées se fait avec des fils qui se résorbent sous la peau. La cicatrice est donc très fine initialement. Certaines personnes cicatrisent moins bien que d’autres avec des cicatrices qui s’élargissent et s’épaississent.
Dans tout les cas il est important de bien protéger ses cicatrices du soleil pendant 2 ans.
Techniques opératoires LCA
Retour à domicile et suivi post-opératoire